• «La peine ne se mesure pas au nombre de semaines ou au vécu d'un bébé, mais à la grandeur du rêve que portaient en eux ses parents.»    

    «Il est des événements dont nous ne guérissons pas. On les porte en soi pour toujours et on en souffre à jamais. On croit que le temps passe, qu'il lisse l'effroi. On croît qu'on a sublimé l'épreuve, qu'on l'a dépassée, oubliée. Pourtant, le mal est fait, et, au plus profond de soi, la douleur est intacte. Le coeur, déséquilibré, ne bat plus pareil. Une fenêtre est béante, le vent s"y engouffre, la vie s'y dérobe. On est glacé. On est perdu. Une part de soi s'est enfuie. On est fragilisé à jamais, en manque pour toujours. En soi, désormais, quelque chose n'attend plus que la fin. Il faut peut-être plonger profond pour trouver la source de sa vie. En laissant ma fille s'envoler, j'ai trouvé une pierre précieuse, une petite flamme qui s'apparente au cristal de l'âme…»   gaëlle Brunetaud 

     «La mort au lieu de la vie dérange la société qui préfère étouffer, oublier l'existence de ces bébés. Les parents sont confrontés au mur du silence entourant le décès de leur enfant.»   Nathalie Z.


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